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Channel: illustration – Creative Connection

Doodles et pop culture avec Emilie Vercez

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Une illustration en appelle toujours une autre. C’est le crédo d’Emilie Vercez, graphic designer et illustratrice spécialiste des doodles. D’où vient son inspiration et comment aborde-t-elle son métier ? Réponses.

Emilie, tu es à la fois DA et illustratrice. Quel est ton parcours ?

Mon parcours est assez classique. Assez tôt dans ma scolarité, j’ai eu l’envie de m’orienter vers un métier de création. A 13 ans, je voulais créer des affiches de films… Puis, après mon bac, je suis rentrée à l’école des Beaux-Arts de Besançon (l’ISBA) et y ai passé cinq années en communication visuelle. Pour moi, c’était le cursus approprié : l’école me permettait d’explorer et d’exploiter de nombreux médiums, d’expérimenter les choses jusqu’à leurs limites. Ces cinq années m’ont donné les clefs essentielles de mon métier, pour savoir développer une idée, justifier mes choix, rendre compréhensible un concept par une traduction visuelle pertinente. Par la suite et après quelques stages j’ai monté le studio Poney-M avec une amie. Aujourd’hui, nos chemins professionnels se sont séparés mais j’ai gardé le nom et ai continué l’aventure seule.

Comment le graphic design et l’illustration cohabitent dans ton processus créatif ? Ces disciplines se nourrissent-elles l’une et l’autre dans tes travaux ?

Dans les deux cas, le processus créatif est à peu près le même. Lorsque je travaille sur une illustration, je suis avant tout graphiste, c’est-à-dire que mon regard et ma façon de procéder sont toujours portés sur le cadrage, l’imbrication d’éléments pour harmoniser l’ensemble, le choix de couleurs qui vont tenter de former une image finale équilibrée, lisible et visible. En revanche, la façon d’aborder les sujets se fait avec beaucoup plus de spontanéité et de liberté sur un travail d’illustration que sur un projet purement graphique. Aujourd’hui, j’ai la chance de pouvoir accepter des projets de design graphique où il y a forcément une étape illustrative. Je dirais que les deux disciplines sont complémentaires, l’illustration apporte un certain lâcher-prise et le design graphique une rigueur dans les choix et leur application. Les deux disciplines sont clairement essentielles pour maintenir le juste équilibre dans ma pratique.

Tu puises ton inspiration dans la culture urbaine. Peux-tu nous en parler plus amplement ?

Vaste sujet ! J’ai passé mon enfance et mon adolescence à la campagne et dans une petite ville, le béton, le bruit et la foule me faisaient rêver ! Plus sérieusement, j’aime observer les villes, leur construction et la façon dont les gens s’approprient les lieux et le mobilier urbain. Comment tout cela arrive à cohabiter.

On ne peut plus vraiment parler de culture urbaine. Pour moi, c’est devenu la culture tout court. Banksy s’expose dans les musées, Kendrick Lamar reçoit le prix Pulitzer, tous les ados portent des hoodies Thrasher… Je vis à Lyon, où les gens se déplacent pas mal sur roulettes en tout genre, où les arcades de l’opéra sont investies par des jeunes qui font du hip-hop et où on organise des ateliers de street-art pour les enfants… Donc je n’ai pas tellement le choix que d’être influencée par la culture urbaine, elle régit mon quotidien. J’ai juste à ouvrir les yeux et regarder autour de moi pour être inspirée. Je fais partie intégrante de ce milieu.

Les couleurs de tes illustrations restent assez douces, proches du pastel. Comment décides-tu de tes palettes chromatiques ? 

Les couleurs viennent clairement de mon amour inconditionnel pour l’été ! Les gammes un peu pop, fraîches me ressemblent plus que les tons plus sombres. Sur des illustrations récréatives, sans commande, je me laisse influencer par mon humeur. J’ai un caractère plutôt optimiste et joyeux, je me dirige donc naturellement vers un nuancier qui reflète cet état d’esprit. Sur un travail de commande, c’est la question de la pertinence du propos qui prime !

D’où vient cette obsession du doodle que tu produis pour ton compte Instagram ?

Bonne question… c’est à la fois de la détente et un exercice que je fais pour entretenir ma créativité. L’idée appelle l’idée et un dessin en appelle un autre. Sans s’en rendre compte on expérimente, modifie et affine un style. Il arrive de créer des choses un peu au hasard, qui finiront par être des éléments récurrents sur plusieurs illustrations. Bref, c’est un rituel que j’aime bien. Et puis, si je ne poste pas d’images au moins tous les deux jours ma mère pense qu’il m’est arrivé quelque chose et me harcèle de messages ! *rires*

Quels sont tes outils, aussi bien analogiques que numériques, dans ton workflow d’illustration ?

Généralement, des feuilles blanches plutôt lisses, un gros stock de crayons microns avec différentes pointes, des Posca, un scanner, une tablette graphique, un iPad et les solutions Adobe. Souvent, tout cela tourne en même temps sur chaque projet. J’utilise peu de carnets, ça me met trop la pression. J’aimerais qu’il soit parfait et beau de la première à la dernière page et… ce n’est jamais le cas ! Je termine toujours par arracher des pages pour qu’il reste joli… Donc je n’utilise que des feuilles libres ! Ces derniers temps, je travaille surtout sur iPad : c’est un outil à mi-chemin entre le crayon et l’ordinateur, c’est vraiment bien !

Est-ce qu’il y a des fonctionnalités qui te sont incontournables dans Photoshop ou Illustrator ?

Clairement, l’outil plume et le masque d’écrêtage sous Illustrator ! C’est un peu mon logiciel préféré ! Sur Photoshop, j’utilise plus souvent les brosses et le pot de peinture.

Quel est le projet dont tu es le plus fière ?

Je pense que c’est une exposition qui s’est montée en novembre dernier en partenariat avec Eight Gallery : The Growlery (c’est une résidence d’artistes à San Francisco) et le collectif Girls Are Awesome. Le projet était de réunir et d’exposer à San Francisco puis Berlin des illustratrices dont l’univers gravite autour du skate, ce qui est assez rare car cet univers est encore très macho !

Enfin, parle-nous de tes prochaines étapes. Quels sont tes projets à venir ?

Dormir un peu, voyager beaucoup et multiplier les projets à l’étranger encore plus ! Les réseaux sociaux permettent d’abolir pas mal de frontières en matière de projets créatifs : les choses se font très simplement et c’est super. Pour le concret, il y a un projet de planche de skateboard avec une marque autrichienne qui fabrique tout à la main, mais on est encore dans les premières étapes donc pas de date précise à donner !

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Emilie a conçu l’un des projets mis en valeur dans notre série d’été sur le thème des glaces.

Pour voir les autres projets créatifs d’Emilie, rendez-vous sur :

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Portrait d’une contributrice : Céline Rolland

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Céline Rolland, alias Lynea sur Adobe Stock, dessine depuis sa plus tendre enfance. Après avoir passé dix ans dans le milieu de la mode, elle a décidé d’ouvrir son propre studio de design, en se lançant en parallèle dans la création d’illustrations. Ce qui n’était au début qu’un travail à temps partiel est vite devenu une carrière florissante.

Source : Lynea / Adobe Stock

 

Pouvez-vous nous dire quelques mots sur votre parcours et nous expliquer comment vous êtes devenue artiste ?

Dès que j’ai commencé à dessiner, je ne me suis plus jamais arrêtée. En France, les écoles étaient – pour la plupart – fermées le mercredi. Les enfants profitaient généralement de cette journée pour faire du sport, jouer de la musique ou rester tranquillement chez eux. J’ai choisi d’étudier le dessin aux Beaux-Arts, où j’ai également abordé le design, la photographie, le graphisme et l’architecture. C’était une période très stimulante ! Mais ce qui me plaisait par-dessus tout, c’était la mode. Je suis donc montée à Paris pour intégrer l’École Duperré, et une fois diplômée, j’ai passé dix ans à créer des vêtements pour enfants.

Pourquoi êtes-vous devenue contributrice Adobe Stock ?

Après dix années passées à Paris, j’ai décidé de revenir dans ma petite ville natale. Comme les perspectives d’emploi n’y étaient pas vraiment réjouissantes, je me suis dit que le mieux était de monter ma propre affaire. J’ai donc créé un petit studio et c’est en percevant des commissions sur mes illustrations que j’ai découvert l’univers des banques d’images. J’ai très vite compris que je pouvais devenir contributrice. Je n’ai eu aucun mal à cerner les besoins des acheteurs puisque j’en étais une moi-même !

Source : Lynea / Adobe Stock

 

Êtes-vous contributrice à temps partiel ou à plein temps ?

La situation a évolué progressivement. Au début, je ne travaillais que quelques heures par semaine puis, au bout d’un an, j’exerçais cette activité à temps partiel, et maintenant, au bout de trois ans, je m’y consacre à plein temps.

Quels avantages y a-t-il à vendre vos créations sur Adobe Stock ?

Au départ, je travaillais simplement pendant mes moments libres. Avec le recul, je me dis que c’est une vraie chance de pouvoir créer en toute liberté. Adobe Stock est la plateforme idéale pour explorer son style sans le moindre préjudice.

Source : Lynea / Adobe Stock

 

Vos créations reflètent, pour la plupart, un style vintage, voire historique. Comment avez-vous trouvé votre style et où puisez-vous votre inspiration ?

Je pense que nous sommes tous le produit de notre personnalité et de notre culture. C’est l’essence même de l’inspiration et du style de chacun. J’ai toujours été une adepte du vintage. Dès que j’en ai l’occasion, je vais flâner dans les marchés aux puces. Une année, j’ai passé des vacances dans le Sud de la France où j’ai déniché un livre du XIXème siècle avec de superbes gravures d’oiseaux. Je suis littéralement tombée amoureuse des illustrations, et c’est ainsi que j’ai commencé à travailler dans ce style.

Source : Lynea / Adobe Stock

 

Êtes-vous déjà tombée sur des reprises de vos créations ? Qu’avez-vous ressenti ?

Oui, de nombreuses fois, et toujours par hasard. À chaque fois, je suis surprise et tellement fière en même temps. C’est comme voir son enfant grandir et voler de ses propres ailes !

Quelles sont les difficultés et les satisfactions que vous éprouvez dans la gestion quotidienne d’un portfolio dans une banque d’images ?

C’est parfois difficile de travailler seule. Il y a des moments de doute et beaucoup de questions auxquelles il faut trouver la réponse soi-même. Je dois sans cesse me renouveler et rester motivée. Mais au final, c’est très gratifiant de voir le volume de ses ventes augmenter. C’est la plus belle des récompenses, et je suis toujours étonnée de voir mes images se vendre à l’autre bout du monde et être utilisées par des cultures si différentes les unes des autres.

Source : Lynea / Adobe Stock

 

Quel processus suivez-vous pour créer une illustration vectorielle ?

Bien qu’il s’agisse de contenus vectoriels, je commence systématiquement à travailler sur papier. C’est le meilleur moyen d’entretenir sa créativité. Ensuite, je numérise mon illustration pour obtenir un fichier vectoriel. J’essaie toujours de créer plusieurs versions. Parfois, la composition finale est très éloignée de mon idée d’origine, mais peu importe : c’est le résultat qui compte.

Pouvez-vous nous présenter l’une de vos images qui se vend le mieux et nous expliquer à quoi, selon vous, elle doit son succès ?

Cette image représente des hommes en costume, à têtes d’animaux. C’est un mélange d’antan et de modernité. La force de cette image réside dans son originalité – elle se démarque de ce qu’on trouve habituellement dans les banques d’images. Elle a également une touche d’humour, et est très facile à modifier et à intégrer.

Source : Lynea / Adobe Stock

 

Quels conseils donneriez-vous à ceux qui veulent devenir contributeurs de banques d’images ?

Je n’ai qu’un conseil à formuler : soyez vous-même. Les banques d’images ont considérablement évolué. Les contributeurs sont de plus en plus nombreux, et les images aussi. Mettre en avant sa personnalité est le meilleur moyen de sortir du lot.

 

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Découvrez le travail de Céline sur Adobe Stock.

Vous êtes spécialisé dans le dessin vectoriel et cherchez une plateforme pour présenter et vendre vos travaux ? Devenez contributeur Adobe Stock sans plus tarder et montrez vos œuvres à des millions d’acheteurs potentiels. C’est gratuit !

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Présentation de Project Gemini

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Avis à tous les illustrateurs, peintres, dessinateurs et gribouilleurs : Adobe vous prépare quelque chose de nouveau.

D’abord disponible sur iPad, puis sur Windows 10 et Android.

Le dessin est la base de notre relation avec la créativité et le fondement de la plupart des workflows créatifs, qu’il s’agisse de résoudre des problèmes visuels, de communiquer une idée, ou de raconter de belles histoires. Celles-ci sont racontées à travers la vision de l’artiste et un crayon.

Depuis la sortie de l’iPhone en 2007, la façon dont ces histoires sont créées a évolué pour inclure les plateformes tactiles de dessin ; ce n’est que deux ans plus tard que Jorge Columbo a dessiné la couverture du New Yorker sur un écran iPhone de 3,5″ avec ses doigts.

En 2010, le jour où Apple a lancé l’iPad, nous avons lancé Adobe Ideas pour iPad. Contrairement à toutes les applications de dessin de l’époque, Adobe Ideas contenait des formes vectorielles qui pouvaient être redimensionnées à l’infini, sans perte de qualité. Ideas a même été connue comme la première application iPad utilisée par un président pour signer un autographe.

Quand Apple a présenté l’iPad Pro et Apple Pencil, nous avons été invités pour présenter Adobe Photoshop Sketch, optimisé pour ces outils révolutionnaires. Depuis lors, nous avons assisté à une explosion d’illustrations remarquables et de qualité professionnelle réalisées sur iPad Pro à l’aide de Sketch et Adobe Illustrator Draw, une application basée sur les formes vectorielles Adobe Ideas d’origine.

Les améliorations matérielles ont permis à nos applications d’offrir des fonctionnalités toujours plus professionnelles. Beaucoup d’entre elles (comme l’enregistrement en accéléré, les brosses Photoshop et les formats de plan de travail prêts à imprimer) sont apparues dans Photoshop Sketch et Illustrator Draw. Mais nous nous sommes rendu compte qu’il y en avait beaucoup d’autres (par exemple, des outils de sélection et de masquage, des capacités combinées de dessin matriciel et vectoriel) et nous savions qu’il était temps d’élargir l’expérience du dessin et de la peinture mobiles. Nous sommes donc retournés à la planche à dessin.

Nous avons échangé avec des centaines d’illustrateurs pour connaître les points faibles de leurs workflows sur le bureau et sur mobile. Et nous avons écouté des utilisateurs de Sketch and Draw qui créent un travail de qualité professionnelle et ont besoin d’encore plus de puissance.

L’interface de Gemini est simple mais puissante.

 

Les pinceaux d’aquarelle du projet Gemini sont aussi épanouis et bourgeonnants que les vrais.

Aujourd’hui, nous présentons Project Gemini, une nouvelle application axée sur le dessin et la peinture. S’appuyant sur le puissant moteur des brosses de Photoshop, cette nouvelle application combine de puissants pinceaux Photoshop, des formes vectorielles précises et évolutives, et une toute nouvelle catégorie de pinceaux Live pour l’huile et les aquarelles inédits. De plus, les calques, sélections et masques permettent un workflow de dessin et d’édition des plus modernes.

Mais surtout, nous avons construit Project Gemini avec la communauté des illustrateurs.

Kyle Webster de KyleBrush.com a rejoint Adobe en 2017 pour construire Gemini et devenir un ambassadeur et un porte-parole de la communauté. Aux côtés de Kyle, un groupe d’illustrateurs aux styles et aux parcours très divers a travaillé à révéler tout le potentiel de Gemini. Nous leur en sommes profondément reconnaissants pour leur temps et leur contribution, et nous nous réjouissons à la perspective de poursuivre ce fructueux partenariat

Pour ceux qui souhaiteraient faire partie du programme de pre-release iOS de Project Gemini, nous aimerions soutenir tout le monde, mais les places sont limitées. Veuillez remplir ce court formulaire pour nous faire part de votre intérêt.

En attendant le lancement du projet Gemini, suivez-nous sur Instagram. Notre nouveau compte Instagram Adobe Drawing partagera les dernières mises à jour, des tutoriels et des inspirations triées sur le volet par l’équipe Drawing and Painting. Nous avons hâte de voir ce que vous allez créer.

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Créer un portfolio d’illustrations vectorielles à succès : six conseils de contributeurs Adobe Stock

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Pour réussir dans le monde intéressant des banques d’images, rentable mais aussi très concurrentiel, il faut être à la fois méthodique, motivé et appliqué. Quatre contributeurs Adobe Stock spécialisés dans l’illustration vectorielle nous dévoilent les clés de leur réussite et expliquent comment créer un portfolio à succès.

1. Avoir son propre style

La singularité est le meilleur moyen de sortir du lot. Le designer et contributeur Adobe Stock, Mike McDonald, vous encourage à développer votre propre style à force de tâtonnements, au lieu d’imiter ce qui se fait déjà. « Créer une illustration qui soit digne d’intérêt pour les clients suppose d’expérimenter, de tester des choses qui porteront ou non leurs fruits, puis de revoir votre stratégie en fonction de vos performances », ajoute-t-il.

Les deux styles chers à l’illustratrice Natalia Hubbert sont le dessin au trait noir façon dessin animé et les illustrations au style pictural délicat façon aquarelle. « Ils ont tous les deux leur public, et attirent des acheteurs d’images et de nouveaux clients dans le monde entier », explique-t-elle. Natalia connaît un grand succès avec des thèmes qu’elle juge « essentiels dans le monde moderne : la famille, la cuisine, la nature, les saisons, la technologie et la mode ».

Source de l’image : Natalia Hubbert / Adobe Stock

2. S’inspirer des saisons et des tendances

Les entreprises et les marques élaborant leurs campagnes saisonnières et ponctuelles plusieurs mois avant l’échéance, veillez à soumettre votre contenu trois ou quatre mois à l’avance. Outre les saisons et les fêtes, qui reviennent inéluctablement année après année, gardez un œil sur les tendances.

« J’ai une passion pour les objets mignons et vais donc sans arrêt fouiner dans les papeteries et les boutiques de jouets, cadeaux et décoration, en ligne et partout où je vais », confesse la contributrice californienne JungleOutThere. « Cela m’aide à repérer des tendances, comme les licornes et les cactus, qui fleurissent un peu partout. Lorsque vous suivez une tendance, vous êtes à peu près certains que vos créations se vendront. »

Quand elle a constaté que les lamas avaient du succès, elle a créé une série pour les fêtes de fin d’année avec cet animal et l’a soumise sur Adobe Stock pendant l’été, environ quatre mois avant Noël. Et grand bien lui en a pris !

Source de l’image : JungleOutThere / Adobe Stock

3. Créer des illustrations faciles à manipuler par les acheteurs

Les acheteurs veulent du contenu facile à retoucher et à personnaliser pour leurs projets. Les illustrations vectorielles soumises devraient donc comporter un arrière-plan uni ou un calque pouvant être masqué ou supprimé. Les différents éléments doivent être regroupés intelligemment pour pouvoir être isolés, déplacés ou redimensionnés. Les lignes doivent être des traits, et non des formes avec fond, de sorte que le client puisse modifier leur épaisseur. Le tracé des formes doit être parfaitement net (vérifiez l’absence d’irrégularités en mode Contour) et leurs couleurs provenir d’un nuancier créé par vos soins.

L’espace réservé au texte a aussi son importance, car les acheteurs ont souvent besoin d’ajouter du texte à leur design final. Un filtre Adobe Stock permet désormais d’isoler les images comportant ce type d’espace.

Source de l’image : Natalia Hubbert / Adobe Stock

4. Créer des ensembles et séries d’images

Pour booster les ventes, rien de tel que de proposer des séries d’images et des variantes. Le kit d’étiquettes de Mike s’est vendu à plus de 1 800 exemplaires sur Adobe Stock – un succès qui tient, selon lui, à la diversité et la flexibilité de son offre.

Source de l’image : Mike McDonald / Adobe Stock

Natalia conseille de créer des séries de contenus, car elles ont plus de chances de trouver grâce aux yeux des acheteurs : « Signes du zodiaque, petit-déjeuner ou autres repas, assortiments d’épices, collection de chaussures, etc. », précise-t-elle. « Si une personne aime et achète une pièce de votre collection, il y a fort à parier qu’elle voudra aussi acquérir les licences des autres images. »

5. Soigner les mots-clés

La qualité du contenu n’est qu’une moitié de l’équation. « Vérifiez la pertinence de vos mots-clés – c’est ce qui permet aux acheteurs de trouver vos images », conseille la designer et illustratrice vectorielle Anne Bracker, présente sur Adobe Stock sous le nom bearsky23.

Veillez à classer les mots-clés par ordre d’importance. Vous pouvez en utiliser jusqu’à 50 par contenu soumis, mais ce n’est pas une obligation ; l’important est de faire preuve de pertinence et de précision. Le portail Contributeur Adobe Stock génère les mots clés automatiquement. Il vous suffit donc de vérifier qu’ils sont dans le bon ordre.

Source de l’image : bearsky23 / Adobe Stock

6. Soumettre du contenu régulièrement

Comme dans tout travail de création, la patience et la persévérance sont les clés de la réussite pour les contributeurs de banques d’images. Mike encourage ceux qui se lancent à soumettre du contenu régulièrement et à ne pas se laisser décourager par les piètres chiffres de vente des débuts. « Il faut du temps pour constituer un portfolio dont les créations sont très demandées. Les premiers travaux proposés ne rapporteront pas grand-chose, mais ils vous permettront de cerner ceux qui se vendront. »

Anne recommande de se fixer un objectif en matière de création. Le sien est de créer une contribution par jour. Quand elle a une semaine particulièrement chargée, elle rattrape son retard le week-end ou la semaine suivante. Depuis qu’elle s’efforce de soumettre du contenu régulièrement, elle voit ses ventes augmenter de manière exponentielle.

Camp tent and trees graphic design emblem illustration

Source de l’image : Mike McDonald / Adobe Stock

Le résultat sera à la hauteur de vos efforts. Plus vous y consacrez du temps, plus ça paie. « Toutes banques d’images confondues, certaines de mes images ont été téléchargées plus de 10 000 fois depuis plus de dix ans que je suis dans le métier », confie Mike.

Soumettez votre contenu vectoriel sur Adobe Stock dès maintenant.

Article initialement publié sur Printmag.

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Les icônes : un symbole qui dépasse les frontières

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Les icônes sont des indices visuels extrêmement efficaces. Même les modèles les plus simples peuvent offrir une communication précise et, contrairement aux mots, ne connaissent aucune barrière linguistique. Où que vous viviez, la création de contenu spécifique à votre environnement et votre expérience constitue un excellent moyen de vous démarquer.

Voici quelques conseils pour créer et vendre des icônes sur Adobe Stock.

 

Source : Panchali / Adobe Stock

Adopter un thème et un style cohérents

Les clients d’Adobe Stock qui achètent des contenus vectoriels veulent une esthétique et une thématique cohérentes. Si vous proposez des offres groupées, réfléchissez à la façon dont l’acheteur est susceptible d’utiliser chaque icône en combinaison avec d’autres. Les couleurs et le style doivent donc être homogènes pour garantir des jeux d’icônes d’apparence cohérente.

Source : Adam / Adobe Stock

Penser la couleur comme un moyen d’apporter du peps

En général, les icônes sont conçues pour être simples et facilement identifiables. En l’absence de détails, l’ajout d’une simple couleur peut donner du relief à vos designs. L’utilisation d’une palette de couleurs limitée, mais unifiée, peut aussi contribuer à renforcer l’homogénéité d’un jeu d’icônes.

Source : PrabuANTASENA / Adobe Stock

Trouver sa niche

La concurrence peut s’avérer féroce au sein des banques d’images, c’est pourquoi nombre de contributeurs ayant réussi à s’y imposer préconisent de développer une niche. Qu’il s’agisse de traiter un domaine bien précis ou de définir un style distinctif, le fait de proposer un contenu original dans son portfolio aide à se démarquer et à développer sa clientèle. Les clients des banques d’images étant toujours à l’affût de contenus authentiques et locaux, essayez d’identifier des éléments propres à votre culture ou votre environnement. Parcourez la collection vectorielle sur Adobe Stock pour découvrir ce qu’elle inclut déjà, et réfléchissez aux lacunes que votre contenu pourrait combler.

Source: MINIWIDE / Adobe Stock

Créer des illustrations vectorielles à partir de photos

Les photos constituent une formidable source d’inspiration pour le design d’icônes. Quelques étapes simples suffisent à convertir une photo en illustration vectorielle.

Optimiser le format pour le téléchargement

Pour mettre une illustration vectorielle sur Adobe Stock, vous pouvez soit charger directement votre fichier AI ou EPS, soit charger une archive ZIP contenant le fichier AI ou EPS, ainsi qu’un JPEG pour la vignette. Dans les deux cas, la taille de fichier maximale est de 45 Mo. Lors de l’enregistrement, vérifiez que la case Créer un fichier compatible PDF est cochée.

Cliquez ici pour en savoir plus sur les critères de soumission.

Source :  dharmendra / Adobe Stock

Soigner les mots-clés

Les mots-clés sont sans aucun doute l’un des aspects les plus importants dans les banques d’images, car c’est grâce à eux que les prospects trouveront vos icônes. Les mots-clés doivent être précis, pertinents et classés par ordre de priorité. Outre la description du sujet des icônes, réfléchissez au style et au thème, ainsi qu’aux émotions pouvant être associées à vos designs. Nous recommandons d’utiliser 20 à 25 mots-clés, l’essentiel étant d’être précis. Inutile d’établir une longue liste de mots sans aucune cohérence.

Prêt à présenter vos icônes sur une place de marché internationale ? N’attendez plus : chargez-les dès maintenant sur Adobe Stock.

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Le nom de notre nouvelle application de dessin et de peinture change et devient Adobe Fresco

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Le dessin est essentiel au développement de la créativité. Pour la plupart des gens, il représente le premier lien avec la créativité, et toutes les grandes œuvres d’art (peinture, sculpture, film ou construction) ont commencé par un dessin. Aujourd’hui, plus que jamais, chacun doit développer sa créativité. Maintenant que l’intelligence artificielle (IA) peut prendre de plus en plus en charge les tâches répétitives et chronophages, chacun peut laisser sa créativité s’exprimer pleinement, seule qualité humaine qui nous différencie et contribue à notre réussite.

En faisant le lien entre la main et le cerveau, le dessin révèle la magie créative. Pour établir cette connexion, les générations nées avec le digital ont besoin d’un outil numérique, raison pour laquelle nous développons une application de dessin et de peinture performante et sophistiquée.

L’automne dernier, nous avons présenté cette application en avant-première sous le nom de code Project Gemini. Maintenant, alors que nous approchons de la version finale qui sortira plus tard cette année, nous l’avons rebaptisée Adobe Fresco. Quand vous connaîtrez l’origine de ce nom, vous comprendrez beaucoup mieux l’application proprement dite.

Petit rappel d’histoire de l’art : fresco (pour ‘fresque’ en italien) est une technique de peinture utilisée depuis des siècles dans le monde entier. L’artiste étale une couche de plâtre sur un mur ou un plafond, puis peint son motif en utilisant un simple mélange d’eau et de pigments. La réaction chimique qui en résulte lie le pigment au plâtre encore humide, et le motif s’incruste dans le mur. Lorsque le plâtre est sec, le peintre doit s’arrêter car la magie de la chimie n’opère plus.

Ceci traduit quelque chose d’important sur la créativité : si vous êtes inspiré, il faut agir avant que le plâtre ne sèche. Avec Adobe Fresco, nous voulons favoriser la créativité spontanée. Conçue pour l’iPad (avec des versions prévues pour d’autres appareils tactiles ou à stylet par la suite), l’application Fresco peut vous suivre partout où vous allez. Le dessin et la peinture n’étant plus cantonnés au poste de travail, vous pouvez créer partout, à tout moment.

La technique de la fresque met également en valeur le côté naturel du dessin et de la peinture. Des générations entières d’artistes ont extrait des pigments de plantes et de minéraux, et ont travaillé en se servant de l’interaction de la craie, des huiles et des couleurs à l’eau avec le papier, la toile et le plâtre.

Adobe Fresco reproduit ces interactions naturelles, en allant plus loin encore. Les chercheurs d’Adobe ont étudié la composition chimique de pigments que l’on trouve couramment dans la nature, comme le cobalt ou l’ocre. Ils ont observé comment les couleurs à l’eau étaient absorbées par du papier épais, à base de coton. Ils ont également observé la façon dont un trait épais de peinture à l’huile séchait, afin d’ajouter du relief à une peinture.

“Turtle”, par Paul Trani

C’est ainsi que sont nés les pinceaux dynamiques (ou Live Brushes) qui utilisent l’IA d’Adobe Sensei pour reproduire le comportement des peintures à l’huile et à l’eau de manière incroyablement réaliste. Si vous peignez avec un pinceau d’aquarelle dynamique, la couleur va déborder sur les zones de papier adjacentes. Si vous mettez côte à côte du jaune et du rouge, une bande orange se formera naturellement à l’intersection des deux couleurs. Vous pouvez même reproduire la peinture à l’eau pour diluer certaines couleurs ou faciliter leur mélange.

Avec un pinceau à huile dynamique, vous pouvez appliquer une couche épaisse de peinture et observer les sillons et traits de pinceau qui confèrent à la peinture son relief. Vous pouvez également mélanger différentes couleurs de peintures à l’huile pour créer des volutes de couleur impossibles à obtenir avec une roue chromatique numérique.

Les pinceaux dynamiques n’ont leur pareil dans aucune autre application de dessin et de peinture. Mais ce n’est pas tout, vous pouvez utiliser toutes vos brosses Photoshop préférées directement dans Fresco, et avoir accès à des milliers d’autres pinceaux, créés par le célèbre Kyle Webster. Avec les brosses Photoshop, vous pouvez faire des choses inaccessibles dans le monde réel, comme créer des tampons à partir de formes telles que des étoiles, des personnes, des arbres ou de l’herbe. Fresco inclut aussi des pinceaux vectoriels qui produisent des formes nettes et épurées, modulables à l’infini. Vous pouvez même créer votre propre pinceau avec Adobe Capture. Les pinceaux de Fresco combinent, d’une manière unique et sophistiquée, les qualités de la peinture du monde réel et de la création numérique.

“Sunflower”, par David Every

Fresco va donner aux créatifs la puissance dont ils ont besoin. L’application offre des outils de qualité professionnelle, comme les calques, le masquage et la sélection au sein d’un espace de travail personnalisable pour plus d’efficacité. Grâce à la compatibilité de Fresco avec Adobe Photoshop, vous pouvez transférer vos dessins d’une application à l’autre. La prise en charge de l’exportation au format PDF permet d’effectuer des modifications dans Adobe Illustrator.

Mais quelles que soient les performances de Fresco, son interface épurée reste accessible pour ceux qui veulent simplement dessiner. Pascal Campion, illustrateur et créateur d’animations franco-américain, nous aide à tester Fresco, même s’il doit parfois se battre avec ses enfants, qui adorent l’application, pour y avoir accès.

Fresco est conçu pour un large éventail d’artistes, débutants ou chevronnés. Toute personne disposant du bon matériel pourra dessiner et peindre gratuitement dans cet outil incroyable Fresco, et j’ai hâte de découvrir leurs créations.

(Vous voulez tester Fresco avant son lancement ? Nous faisons progressivement participer de nouveaux utilisateurs au test de la version bêta ; vous pouvez soumettre votre demande ici.)

 

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Quatre peintures pour vous faire découvrir les possibilités offertes par Adobe Fresco

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Par Kyle Webster

 

Il y a quelques années, j’ai rejoint l’équipe d’Adobe qui travaillait sur Adobe Fresco, notre nouvelle application de dessin et de peinture, afin de partager mon point de vue en tant qu’artiste professionnel, illustrateur et créateur de pinceaux numériques. Aujourd’hui, alors que nous lançons Fresco à travers le monde, je souhaitais partager ma perspective d’artiste sur les possibilités de cette application et ce qui selon moi, la rend si spéciale.

L’un des principaux atouts de Fresco est la richesse de sa collection de pinceaux disponibles. En plus des pinceaux vectoriels précis, pointus et modulables, Fresco vous propose de nouveaux pinceaux dynamiques qui recréent de façon surprenante l’expérience de la peinture à l’huile ou de l’aquarelle. Découvrons ensemble ce que vous pouvez faire avec chaque type de pinceau à travers quatre tableaux.

Pinceaux pour la peinture à l’huile

J’ai réalisé cette toile en utilisant la technique « alla prima », aussi connue sous le nom de « au premier coup ». Cette technique consiste à appliquer la peinture sur d’autres couches de peinture encore fraîches. Ainsi, les couleurs se mélangent et se fondent les unes aux autres de manière harmonieuse et unique.

Les scientifiques qui ont conçu Fresco ont étudié dans le détail comment les peintures à l’huile réagissent durant leur application, comment elles sèchent et interagissent entre elles. Le résultat : travailler alla prima avec Fresco équivaut à travailler alla prima avec de vraies peintures à l’huile (sauf qu’avec Fresco, si vous n’êtes pas satisfait du résultat, vous pouvez tout effacer d’un seul geste !).

La technique du glacis est l’opposé de la technique alla prima : une fois votre fine couche de peinture à l’huile appliquée, vous attendez qu’elle sèche, avant d’y ajouter une autre couche tout aussi fine. La technique du glacis est idéale avec la peinture à l’huile si vous désirez que les différentes couleurs ne se mélangent pas, ou si vous souhaitez obtenir plus de transparence. Avec Fresco, la technique du glacis est non seulement possible, mais elle est également améliorée. En effet, vous n’avez pas besoin d’attendre que la première couche de peinture sèche, vous pouvez simplement ajouter un nouveau calque digital à votre peinture pour travailler avec la nouvelle couleur. Et si vous décidez par la suite que vous préférez que les couleurs se mélangent, vous pouvez fusionner les couches, et les huiles se mêlent les unes aux autres comme si vous veniez de les appliquer.

Je souhaitais que cette ballerine donne l’impression de faire partie intégrante de son environnement au lieu de s’y superposer, et les fonctionnalités de Fresco m’ont aidé à obtenir ce ressenti. Après avoir peint l’arrière-plan et le corps, j’ai utilisé un pinceau pour répandre une légère touche du rose de l’arrière-plan sur sa main. Cette technique, appliquée à sa main, son bras, son chausson, donne l’impression qu’elle surgit du décor au lieu de danser au premier plan.

Cette toile met aussi en valeur les effets de profondeur et de texture que vous pouvez obtenir avec Fresco. Si vous peignez délicatement avec un minimum de peinture sur votre pinceau, la texture de la toile restera apparente, comme vous pouvez le constater autour de la main de la danseuse.

Si vous utilisez beaucoup de peinture, vous pourrez distinguer les sillons et les coups de pinceau comme ci-dessus, conférant à la toile un aspect naturel de profondeur et de perspective.

Pinceaux pour l’aquarelle

L’aquarelle est un sujet qui divise les artistes. Personnellement je l’adore, notamment la manière dont cette peinture déborde naturellement de l’endroit où elle est appliquée vers les zones de papier adjacentes. De beaux et parfois inattendus effets et mélanges de couleurs peuvent ainsi être produits, donnant au tableau un caractère unique. Certains artistes quant à eux trouvent l’aquarelle très frustrante car elle semble n’en faire qu’à sa tête.

Fresco vous permet de bénéficier des avantages de l’aquarelle, sans en subir les inconvénients. Les peintures se diluent et s’entremêlent comme de vraies aquarelles . Et si vous n’aimez pas le résultat de leurs combinaisons naturelles, vous pouvez le supprimer ou en effacer une partie. Vous souhaitez qu’une section arrête de baver sur une autre ? Vous pouvez la faire sécher d’un simple clic. Vous pouvez même dessiner une forme, peindre à l’intérieur et éviter que les couleurs ne dépassent de ses contours.

Sur ce tableau, vous pouvez observer l’effet de fusion des couleurs dans le ciel. Après avoir peint le ciel, j’ai utilisé un pinceau propre, ajouté un peu d’eau, puis j’ai peint les zones sur la droite. Les pigments ont migré vers la partie sèche du papier, créant ainsi cette zone claire et nébuleuse du ciel qui se mélange naturellement avec la zone plus sombre.

Une autre technique de la peinture à l’eau que j’adore est le « dégradé bicolore », où vous mélangez deux couleurs avec fluidité. C’est la technique utilisée pour réaliser la tête du pêcheur : les couleurs du bas de son chapeau se fondent dans l’ombre de son visage et se transforment progressivement pour devenir le rose de sa peau.

Si par le passé vous avez essayé la peinture à l’aquarelle et l’avez trouvé frustrante, faites-moi confiance et essayez de nouveau avec Fresco. Avec cette application, vous pouvez expérimenter et découvrir les « heureux accidents » que l’aquarelle peut produire, tout en pouvant effacer les accidents moins heureux au lieu d’avoir à tout recommencer.

Pinceaux Photoshop

Fresco vous permet d’utiliser des centaines de milliers de brushes grâce au moteur de pinceaux de Photoshop, ce qui vous offre une grande souplesse dans vos designs. Au fil des années, j’en ai créé des milliers pour Photoshop – auparavant disponibles sur KyleBrush.com, ils le sont désormais sur Creative Cloud – je connais donc parfaitement leur polyvalence. Certains pinceaux Photoshop, également appelées « pinceaux pixellisés », recréent des outils simples tels que des crayons ou des stylos à encre, tandis que d’autres produisent des effets qui demanderaient des heures de travail à la main, comme par exemple un pinceau pour peindre tout un feuillage ou pour reproduire le look en demi-teinte des bandes dessinées. Grâce aux pinceaux pixellisés, vous combinez des matériaux et des techniques qui n’iraient pas ensemble dans la réalité.

Prenons, par exemple, le dinosaure qui sort du lac. J’ai utilisé un pinceau avec de la peinture acrylique pour les contours extérieurs brillants, mais pour obtenir cet effet de peau tachetée, j’ai employé un mélange de pastels roses, verts et violets. Mélanger pastels et acryliques ne fonctionne pas toujours bien sur le papier, mais avec les pixels, cela n’a aucune importance. Ils vous laisseront utiliser tous les matériaux que vous désirez pour donner vie à votre toile.

Les modes de fusion de calque de Photoshop sont eux aussi compatibles avec Fresco. Ces modes vous aideront à créer des effets subtils, très difficiles à reproduire avec des outils naturels. Prenons par exemple, cette partie chaude du ciel. Tout d’abord, j’ai commencé par peindre le ciel bleu. J’ai ensuite ajouté une couche à l’aide d’un pinceau doux et rond, en mélangeant du jaune et de l’orange. J’ai copié cette couche plus chaude et configuré la fusion en mode Superposition, qui permet de teinter toutes les couleurs de base sur les couleurs supérieures. J’aurais pu obtenir ces effets subtils avec des matériaux naturels, mais cela aurait été beaucoup plus complexe.

Pinceaux vectoriels

Les pinceaux vectoriels offrent de nombreuses fonctionnalités que j’adore, comme par exemple celles utilisées dans cette illustration.

En premier lieu, j’aime le fait que vous pouvez les moduler à l’infini. Cette image est un fichier de petite taille, mais vous pouvez l’agrandir pour l’afficher sur la face d’un immeuble et vous n’y verrez ni pixellisation ni bordures irrégulières. L’image sera aussi nette qu’elle l’est ici.

Ensuite, ces pinceaux sont totalement propres. Parfois, comme vu plus haut sur la toile avec la ballerine, vous souhaitez que les couleurs se mélangent et se confondent. Et parfois, comme sur cette illustration, vous préférez que chaque couleur soit bien délimitée. Grâce aux images vectorielles, c’est un jeu d’enfant. Pour réaliser ce dessin basique, j’ai utilisé des pinceaux vectoriels mais je n’ai quasiment pas eu besoin de pinceaux pour en colorier la majeure partie – je me suis juste servi de l’outil Pot de peinture. Quelle que soit la forme que je choisis, elle se remplit de couleur, sans dépasser les lignes.

Si votre main tremble légèrement ou si vous ne souhaitez pas un effet à main levée, vous pouvez activer la fonctionnalité de lissage pour adoucir les tracés et les lignes et les rendre plus précis et bien nets.

Bien sûr, comme les vecteurs sont la base d’Adobe Illustrator, vous pouvez créer une image dans Fresco, l’ouvrir dans Illustrator et y continuer votre travail.

Nous sommes fiers d’avoir le soutien de la communauté d’illustrateurs qui nous aide à améliorer continuellement cette application.

Je suis convaincu que les créatifs professionnels aimeront beaucoup de choses dans Fresco. Mais je suis tout aussi impatient de voir des enfants et des passionnés, qui ne sont pas forcément des artistes professionnels, l’essayer pour la première fois. Fresco vous permet d’expérimenter des matériaux auxquels les néophytes n’ont généralement pas accès. Vous pouvez essayer différents types de supports et différentes techniques, et si les choses ne se passent pas comme prévu, vous pouvez tout simplement revenir en arrière et tenter quelque chose d’autre. J’espère que la flexibilité et la souplesse de ce genre d’environnement encourageront de plus en plus de personnes à expérimenter et à découvrir les joies de la peinture et du dessin.

Fresco est désormais officiellement disponible sur iPad. Si vous avez un abonnement à Adobe Creative Cloud, il est fort possible que vous puissiez la télécharger dès maintenant. Si vous n’êtes pas abonné, vous pouvez toujours acheter l’application seule (en profitant des six premiers mois gratuits), ou télécharger la gratuitement pour accéder à une version limitée des nombreuses fonctionnalités de la version payante. Pour en savoir plus sur toutes les possibilités pour accéder à l’application Fresco, cliquez ici.

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Adobe Illustrator en 2020 – Performance accélérée et bien plus encore. 

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Vous apprécierez la performance et la stabilité améliorées de la nouvelle version. Certains effets, tels que les ombres portées à vos illustrations et les flous gaussiens, prennent vie plus rapidement. Nous avons passé Illustrator au crible et revu sa structure. Le résultat : un enregistrement deux fois plus rapide des fichiers lourds et complexes qui comprennent de multiples plans de travail ! 

Nous avons également traité les principales demandes de notre communauté. Avec l’outil de vérification orthographique, vous avez désormais l’option d’activer les indicateurs, afin de repérer les fautes potentielles pendant la saisie. Si vous utilisez des tracés, nous avons aussi mis à jour l’outil de simplification des tracés. Cette amélioration permet de supprimer efficacement les points d’ancrage inutiles tout en conservant l’intégrité des tracés. 

Et enfin, dernière amélioration mais non des moindres : Illustrator sera disponible sur iPad en 2020 ! Vous aurez bientôt la possibilité de concevoir sur votre iPad, avec tous les outils que vous connaissez et utilisez au quotidien. Laissez libre cours à votre expression artistique et découvrez des expériences de création inédites. Pour en savoir plus, rendez-vous sur adobe.com/illustrator. 

Lancement d’Adobe Illustrator sur iPad prévu courant 2020.

Revenons aux nouveautés de cette version : 

Lancement deux fois plus rapide des fichiers 

Nous avons repensé les processus d’enregistrement d’Illustrator. Désormais, les fichiers comportant des illustrations vectorielles très complexes, de multiples images intégrées ou de nombreux plans de travail s’ouvriront considérablement plus vite. 

Travail ininterrompu. Les fichiers sont maintenant enregistrés en arrière-plan 

Désormais, lorsque vous enregistrez un fichier dans Illustrator, vous n’avez plus besoin d’interrompre votre travail. L’enregistrement des fichiers se fait en arrière-plan, ce qui vous permet de continuer à travailler sur votre document. 

Rendu rapide des effets et aperçus en direct 

Certains effets, comme les ombres portées ou les flous gaussiens, prendront vie plus rapidement. De plus, vous pouvez afficher un aperçu en direct des effets, avant de vous décider. 

Optimisation de la simplification des tracés 

Nous avons révisé l’outil de simplification des tracés pour lui permettre de supprimer les points isolés, inutiles et superflus encore plus efficacement. 

Afficher les alertes de fautes d’orthographe 

Si vos documents comprennent du texte, vous pouvez maintenant activer les notifications de l’outil de vérification orthographique. Un marqueur rouge vous avertira de la présence de fautes potentielles. Vous bénéficiez désormais de suggestions pour corriger vos erreurs depuis votre document. 

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Adobe MAX 2019 : retour en images sur le rendez-vous incontournable des #AdobeInsiders

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Par Olivier Saint-Léger

Adobe MAX 2019 s’est achevé il y a quelques semaines, et quel MAX ! Cette année encore, l’événement phare d’Adobe qui célèbre la créativité sous toutes ses formes s’est surpassé, puisque nous n’étions pas moins de 16 000 participants, venus de 62 pays différents. Et il faut bien avouer que voir se remplir la gigantesque salle où se déroulent les keynotes est assez impressionnant.

Mais au-delà de la présence importante des créatifs venus spécialement à Los Angeles pour l’occasion, cette édition était également saisissante par son contenu et ses programmes, où se mélangeaient plus de 300 ateliers, sessions techniques et conférences « inspirationnelles » avec, notamment : M.Night ShyamalanDave Grohl ou encore David LaChapelle.

Un plaisir absolu pour les yeux et les oreilles !

Dave Grohl @ MAX 2019

Cette année encore, Adobe avait convié un groupe de créatifs venus de toute l’Europe afin de s’inspirer et célébrer ce moment de créativité inégalé. Pour ce voyage, l’équipe française était composée de : Natacha Birds, Anna Wanda Gogusey, Fabien Barral alias MrCup, Quentin Cougniot alias ItJailBreak  et Noar Noar,  la plupart d’entre eux vivant pour la première fois l’expérience MAX.

D’ailleurs, cette année une nouveauté attendait nos Adobe Insiders, puisqu’ils étaient conviés à une journée organisée avec une centaine d’autres créatifs venus des 4 coins de la planète. Installée à la neuehouse, qui comme son nom le laisse entendre s’inspire de la période Bauhaus, cette journée était organisée comme un vaste laboratoire d’échanges, de création et d’expériences partagées. Sans compter quelques belles surprises, comme par exemple ce micro-concert exceptionnel et avant-gardiste d’Avey Tare.

Avey Tare @ MAX 2019
NeueHouse, Los Angeles

Ainsi, les Adobe Insiders d’horizons très variés (vidéo, illustration, UX/UI, photographie…) ont pu collaborer sur des projets très diversifiés comme la création d’interface avec Adobe XD, le montage vidéo ou la réalisation de design de surfboard (Californie oblige !). Bien sûr, cette journée était également l’occasion de découvrir ou d’approfondir l’usage des nouvelles applications mobiles (sur iPad notamment) telles que : Fresco, Lightroom CC ou encore Rush.

Adobe Fresco, l’application de dessin et peinture digitaux

Cette effervescence collaborative a inspiré les Adobe Insiders qui, chacun à leur manière, ont exprimé leur vision de MAX 2019.

Pour Fabien Barral, directeur artistique, l’idée de ce triptyque était de rendre hommage à la cité des anges, avec cette tonalité tellement particulière. Le procédé : de nombreux calques dans Photoshop sur une vue de L.A. récupérée sur Adobe Stock.

  

L’illustratrice Anna Wanda Gogusey quant à elle, s’est totalement laissé tenter par l’usage de Fresco, avec la réalisation d’un autoportrait, d’un portrait de la célèbre artiste Shantell Martin, et des inévitables palmiers, symbole quasi incontournable de Los Angeles.

   

Idem pour Natacha Birds et Noar Noar (peintres, illustrateurs et photographes) qui n’ont pas résisté à l’envie de donner vie à leur inspiration avec une création réalisée sur Fresco et deux photographies totalement teintées de cette fameuse « Golden Hour » californienne.

  

Enfin, le vidéaste et YouTubeur Quentin Cougniot s’est laissé capter par l’énergie de la ville dans un mode La La Land. Un sentiment qu’il a su reproduire au travers de cette petite série photo très dansante.

    

Créativité, rencontres, échanges, surprises et découvertes auront bel et bien été au rendez-vous de MAX 2019.

Un code génétique qui lui est totalement propre, et qui a tendance à se bonifier d’année en année…

 

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Etienne Mineur : « Je raisonne par l’image »

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Etienne Mineur fait partie des grands artisans de l’interaction numérique en France. Liés intimement à son mode de pensée, les carnets l’ont toujours accompagné dans ses processus créatifs. Depuis une dizaine d’années il travaille au rapprochement du papier et du numérique. Rencontre avec un personnage bouillonnant et toujours autant émerveillé.

Tu as débuté dans le numérique et aujourd’hui tu travailles beaucoup avec le papier, ce qui pourrait paraître totalement anachronique. Comment expliques-tu ce cheminement ?

A la fin des années 80 j’ai fait l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs en design graphique, avec une forte spécialisation en typographie, et donc une approche classique où le papier était une composante incontournable. Mais le hasard a fait que dès ma sortie de l’école je suis tombé dans ce qu’on appelait vulgairement à l’époque les supports informatiques. J’ai commencé tout de suite à m’intéresser aux interfaces graphiques et à l’interactivité, d’abord sur les bornes interactives, puis sur les CDROM.

Ce n’est que depuis une dizaine d’années que je suis revenu au papier. Même si dans la réalité je n’avais jamais travaillé dans l’édition papier ! Avec Volumique (ndlr : maison d’édition et studio d’invention d’Etienne), il y a une forte dimension narrative : j’essaye de raconter des histoires avec les nouveaux objets de notre quotidien, en mélangeant le numérique et le papier.

Tu as des dizaines de carnets de toutes tailles et de toutes formes. Ils sont tous totalement remplis. Cette relation au carnet n’est pas une histoire nouvelle…

Non en effet ! C’est ce qui est paradoxal. Le numérique a été omniprésent dans ma vie professionnelle depuis plus de 20 ans, et malgré cela les carnets m’ont toujours accompagné. La raison est simple : ils sont absolument essentiels dans mon processus de réflexion. Je réfléchis en dessinant ou en écrivant. Avec le papier, le geste est important et il me permet de développer mes idées en les dessinant. Il ne faut pas oublier que je suis graphiste. Je raisonne par l’image : une image m’amène à une autre image qui m’amène à une autre image. En ce qui me concerne, tous mes projets partent du papier. Et puis, comme pour beaucoup d’entre nous, les carnets sont une assurance de ne pas oublier. Les idées partent aussi vite qu’elles arrivent, et le carnet reste encore l’outil le plus efficace pour ne rien perdre. Pour leur part, les outils numériques arrivent quand je passe en mode exécution. Donc j’alterne régulièrement entre le numérique et le papier, vers lequel je reviens pour faire une pause ou prendre du temps pour affiner une réflexion.

Tu travailles en ce moment sur le concept de « spirogami ». Peux-tu mous dire quelques mots sur ce projet ?

Spirogami est la contraction des mots « spirale » et « origami ». Au tout départ, l’idée était de faire des jeux gratuits « print & play » en papier sous forme de PDF, donc en 2D. Avec deux contraintes : utiliser une feuille A4 et ne pas utiliser de colle. Et puis en dessinant dans mes carnets, le projet a évolué vers des objets en volume, de plus en plus complexes. L’appui du numérique a d’ailleurs été essentiel pour la réussite de ce projet : la finesse des gabarits, la précision des mesures et leur incidence sur la découpe auraient été très difficilement atteignable sans Illustrator…

Tes carnets sont clairement l’expression d’un bouillonnement intense ! Un conseil pour les jeunes créatifs ?

Oui : garder le côté émerveillé qui entraine la rêverie !

 

 





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